J’ai déjà croisé une ou deux boîtes à livres à Paris (pas tant que ça pour une si grande ville). Ici, à Berlin, elle sont légion et se couplent souvent avec une penderie pour les vêtements, une caisse pour les chaussures et une boîte pour les jouets d’enfants. Cette mouvance nous vient en directe ligne du mouvement freegan, dont les adeptes cherchent dans l’entraide et le partage ce qu’ils ne trouvent plus dans un consumérisme à bout de souffle.
Neil Jomunsi: Comment (et surtout pourquoi) construire une biblioboîte ?
Excellente idée (tout comme de recycler au lieu de jeter), mais pas forcément évident à réaliser dans n’importe quel quartier de Paris — du moins, si l’on vit en appartement, ou si l’on espère que ladite boiboite ne finisse pas vandalisée dans les 24h suivant sa mise en service. Bref, le manque de respect du bien d’autrui, c’est une autre histoire et ça ne rend pas l’idée de donner des livres moins séduisante.
À ma modeste manière, c’est quelque chose que je fais assez régulièrement : comme Neil, ce sont des livres que je ne veux pas garder, mais aussi ceux que j’aime beaucoup.
Au lieu d’une biblioboite (voir la remarque concernant le vandalisme, et mon incapacité à enfoncer un clou sans provoquer une catastrophe), je me contente de placer chaque livre dans un sac ziploc — les sacs congélation avec une fermeture étanche — que je dépose là où j’espère que quelqu’un(e) le remarquera et le ramassera. Parfois, j’ajoute un petit mot.
Et vous vous feriez quoi pour fêter le jour de la lecture ?

Notez que j’ai écrit que je fais ça régulièrement. C’est un peu moins régulier depuis quelque temps : l’argent, vous savez…
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