Clones
Le film, avec en vedette Bruce Willis et un tas de pixels.
Notez que le film aurait aussi bien pu s’appeler “Champignons des bois” ou “Dénoyauteur à olives” — si l’humanité avait trouvé un moyen d’envoyer bosser à sa place des dénoyauteurs à olives ou des champignon (ce serait mignon des cohortes de champignons sautillants dans les rues pour aller bosser, des champignons entrant chez l’esthéticienne pour se faire raviver la couleur des pois ou changer de chapeau) — parce que le côté “clones” n’est qu’un prétexte à un polar/thriller pas très intéressant : on tue par erreur le fils de Machin. A qui profite le crime ? Et que manigancent les méchants industriels et l’armée ?
La SF n’est là que pour faire exotique, et pour permettre à Bruce Willis (et à une bimbo en talons hauts) de faire des bons de plusieurs mètres sans être décoiffé.
C’est malheureusement très fréquent dans le cinéma soi-disant de SF, à de précieuses exceptions près. C’est dommage car l’idée (les clones qui vivent à notre place) est intéressante mais vidée de ses tripes, comme un poisson crevé couché sur son lit de glace à l’étal du poissonnier évoquerait les aventures de “20 000 lieues sous les mers”.
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