Ulysses III permet l’exportation en TXT, Markdown, ePub, PDF ou HTML. Il ne permet pas de publier sur un blog.
Vous me direz : David, tu peux facilement récupérer ton Markdown ou ton HTML et le coller dans ton navigateur. Basta. À quoi je vous répondrai que je ne veux pas exporter et coller, je veux bloguer… aussi facilement que je peux fabriquer un ePub ou un PDF ou une page HTML, d’un clic.
Pour leur en avoir parlé, je sais qu’il envisagent vaguement la chose. Ce me semble tellement naturel de pouvoir publier directement vers le blog de notre choix, sans convertir ou exporter quoi que ce soit, d’un simple clic ou tapotement de doigt — comme le permet TextMate sous OS X, que j’utilise depuis des années, Ou MarsEdit ou même comme le permet Word, sous Windows.
L’ePub, le PDF, c’est très bien, mais ça ne correspond plus à l’essentiel de ce que j’écris ni de ce que je publie : j’écris en ligne, sur des blogs ou des sites. Pas dans un livre — même numérique.
Je n’écris plus non plus en HTML, depuis des années, mais en Markdown. Et c’est en Markdown que publie sur mon blog ou que d’autres sites me demandent de leur envoyer mes articles, depuis des années également. Ces articles sont des publications à part entière, pas moins importante à mes yeux, qu’un livre, même si cette importance ne se mesure plus en pages mais s’étale sur des écrans de taille très variable.
Or, j’apprécie énormément Ulysses et Daedalus Touch comme outils de travail (faites une recherche pour savoir le bien que j’en pense) : ils sont bien pensés, beaux et réussissent à faire oublier le côté geek de Markdown. C’est le pied presque total.
Sauf que, sans moyen de publier facilement–aussi facilement que de faire un ePub ou un PDF–, je me sens parfois comme un citoyen de seconde zone, avec “que” des articles… et je me retrouve encore et toujours à utiliser une autre app que Ulysses et Daedalus : TextMate, vu que je devrais de toute façon l’utiliser pour envoyer mon article (et les illustrations) sur le blog.
Allez ! Donnez à Ulysses et Daedalus ce petit quelque chose qui (me) les rendraient encore plus séduisants, ce petit truc qui (me) permettrait de dire : c’est avec eux que j’écris, et j’adore ça. Ce petit supplément d’âme qui (me) les rendrait encore plus proche : après tout, quand on s’appelle TheSoulmen, on sait certainement à quel point on peut éprouver des sentiments intenses pour son outil de travail 😉

Il n’y aucune raison de s’arrêter au blog. Les réseaux sociaux ne sont pas moins une publication que le blog ou le livre. Mais je suppose que pas mal de monde hurlera à la folie (et au syndrome usine à gaz) là où je préfère voir différentes façons d’écrire et de publier ce que j’ai à dire, depuis un seul outil.
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