NaNoWriMo

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Il affichera le compteur de mots pour ma participation au NaNoWriMo, concours qui débute le 1er novembre et qui s’achève trente jours plus tard, où l’on ne gagne rien que le plaisir d’avoir écrit 50.000 mots en un mois.

Le NaNoWriMo met l’accent sur la quantité, pas sur la qualité. Si pour certains cela semble un crime de lèse-Littérature, je préfère voir ça comme une façon de se donner un coup de pied au popotin, et de s’y mettre à fond sans se poser de questions.

La relecture et la réécriture se chargeront de soigner les questions de style et de forme.

50.000 mots par mois, ça n’avait rien d’exceptionnel quand je travaillais comme auteur de manuels et de magazines informatiques ou photo, loin de là, mais ça reste pas mal. Et puis, ici, il s’agit d’écrire un roman, une fiction, une histoire. Et, ça, ça fait des années que je n’y arrive pas : je ne termine aucune des histoires que je commence.

Faut que ça change. Je reviendrai d’ailleurs sur l’écriture de fictions, prochainement.

Comment ça va se passer ?

Pour avoir déjà essayé ce concours—les fidèles se rappelleront peut-être que j’avais déjà parlé de ma participation au NaNoWriMo, il y a plusieurs années—je sais que j’ai besoin de trois choses pour tenir la distance :

  • Une histoire que j’ai envie de raconter—ben oui. Ca tombe bien, j’en ai justement une qui me botte.
  • Un plan complet et assez précis de ladite histoire—cette semaine, je termine de travailler dessus. Je fais aussi de nombreuses recherches : même si je n’hésiterais pas à tout déformer, j’ai besoin pour commencer de m’entourer du max de faits et de détails pour imaginer les différentes scènes. Et là, sans rien vous dévoiler, et même s’il y a encore d’énormes trous dont je ne vois toujours pas comment les combler, je peux vous assurer que je m’amuse comme un fou à imaginer le déroulement des évènements et à chercher les informations pour construire tout ça.
  • Etre motivé—écrire est un sacré travail, même si ça n’en a pas l’air. Je crois que je n’ai jamais été autant motivé : j’ai envie de lire cette histoire…  Je sais aussi pour qui j’ai envie de l’écrire (en plus de moi).

Aucune idée si je le publierais, ce n’est pas la question pour le moment. La question c’est : vais-je réussir à l’écrire ?

Oui.

Quels outils ?

Je compte écrire… sous Windows, dans Microsoft Office. Pas en Markdown ? Non. Pas dans Scrivener, sous OS X ? Non.

(faisons une petite pause, pour laisser les trolls troller… Merci pour eux.)

Même si Scrivener est idéal pour écrire une fiction, son format de fichier n’est pas adapté à ma façon de travailler d’une machine à l’autre. Quelque chose qui est presque parfaitement géré par Microsoft, via SkyDrive et Office 365. Tout spécialement dans OneNote, qui s’est rapidement révélé génial pour les recherches, et même pour l’écriture d’un premier jet.

Bref. C’est un choix que j’espère raisonné d’outils dans lesquels j’ai pu me créer un espace de travail accueillant sur mesure, conforme à mes attentes. On verra à quel point je devrais faire des ajustements, au fur et à mesure que le travail avancera.

Et vous ?

Ca ne vous tenterait pas de participer ?

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