Séparer données et préférences

Si si, parole je serai vraiment bientôt offline. Là, je termine de préparer mon matériel pour les vacances. Ce qui inclut entre autres choses un ThinkPad sous Linux.

Or, vu que, primo j’aime soulever le capot pour comprendre comment ça fonctionne, deuxio j’aime râler; je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ces captures d’écran :

Nautilus

C’est net, je sais à quoi correspond chaque chose, j’aime ça. Et voici à quoi ressemble mon dossier lorsque j’ai le malheur d’afficher les fichiers cachés :

Nautilus
Clic=big

Des fichiers de configuration, des préférences ou encore des dossiers contenant d’autres fichiers de configuration, d’autres préférences et les données utilisées par telle ou telle application. C’est d’une clarté : quelle est la différence entre .gnome2 et .gnome2-private, ou entre .fontconfig et .fonts ou .gconf et *.gconfd, etc. Tout semble stocké en vrac, un peu n’importe comment. Pourquoi ?

Ok, c’est mal de critiquer. Si je ne suis pas content, je n’ai qu’à écrire ma propre version de Linux, et si je veux comprendre je n’ai qu’à RTFM et STFW pour savoir à quoi sert chaque chose.

Mais c’est embêtant, parce que je souhaiterais comprendre la structure de ces dossiers dont certains–et c’est là tout le souci : je ne sais pas lesquels–contiennent mes données alors que d’autres ne contiennent que des réglages et des préférences. Si possible sans devoir me transformer en gourou Linux. Au moins, ça m’aiderait à savoir quoi sauvegarder en priorité pendant que je serai en déplacement, ou avant de faire une mise à jour.

Ainsi, je cherchai où sont enregistrés les scripts que j’ai créés dans AutoKey (un clone de TextExpander, pour Linux). Sur le forum du site officiel, on m’indique un emplacement qui n’existe pas sur mon PC : je trouve bien le dossier, mais pas le fichier qu’il est sensé contenir. Oh, je me doute bien qu’il est quelque part, mais où ? Un find ne me donne rien.

Et puis, ça reste le foutoir. C’est dommage.

Ok, je peux les masquer à nouveau. Mais serait-ce si difficile que ça d’encourager les développeurs à suivre une procédure standard pour stocker les préférences d’une application dans un dossier X et les données qu’elle manipule éventuellement dans un dossier Y ? Un peu comme c’est l’usage sous OS X : ~/Library/Application Support et ~/library/Preferences. C’est tellement pratique (à l’exception notable de toutes les applications Unix, qui sont aussi bordéliques sous OSX :-/).

Ca n’enlève rien au fait que Linux marche du feu de dieu sur ce PC, et que cette version de Ubuntu est tout bonnement excellente. Mais là je suis perdu, et ça me gonfle parce que pour en sortir, il y autant de pistes à suivre qu’il y a d’applications.

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