Un super long WE de 5 jours ça n’arrive pas souvent. Celui là est particulièrement bien tombé: j’avais besoin de me reposer à fond. Pas de téléphone, pas d’email. Rien que du papier, un stylo, et quelques livres. Et du thé.
On s’est isolé, Sandra et moi, dans son appart perdu en pleine campagne — il est à coté de Paris, mais comme y a de l’herbe et du vide partout, avec des petits oiseaux qui gazouillent à la place des motos et des voitures qui vrombissent, après 8 années passées dans le béton et les pierres parisiennes, c’est “la campagne” — où il n’y a pas encore Internet.
En plus d’écrire un peu et de rien faire du tout sauf regarder les feuilles danser dans le vent — et après avoir passé les 2 premiers jours à guérir d’une saleté qui me faisait me frapper la tête au mur tant ça faisait mal — j’ai pu m’amuser avec quelques stylos qui attendaient d’être testés. Je suis très officiellement emballé par un stylo plume Sheaffer Prelude (plume fine), mais j’attends encore un stylo bille Fisher Space Pen (je sais, je suis un cas désespéré ;-)) avant de choisir celui qui m’accompagnera partout.
J’avoue que j’en essaye beaucoup, des stylos (à plume, à bille, gel,… même des crayons), comme les cahiers. Ce n’est pas qu’un caprice d’adulte gâté. Ca l’est un peu quand même — personne n’a besoin d’un stylo plume ou d’un “Space Pen” pour écrire quoi que ce soit: un Bic tout con fonctionne très bien. Mais il ne me semble pas totalement fou de penser que le choix d’un stylo est aussi important que celui d’une bonne paire de godasses ou même d’un caleçon; je passe bien plus de temps un stylo en main que j’en passe dans mes godasses ou dans mes caleçons(1)! Le confort n’est pas pas un détail secondaire pour écrire: bonne longueur et bon diamètre du corps, largeur du trait ou de la plume qui va bien avec la taille de votre écriture (je suis le champion du monde des pattes de mouches). Et puis il y a le plaisir pur et gratuit (enfin, gratuit…): certains stylos sont vraiment très beaux.
Il reste à estimer la valeur qu’on accorde à ces aspects, parce qu’on tombe vite dans des gammes de prix “collectionneurs” avec lesquelles mon portefeuille et moi nous sentons assez peu d’affinités.

Pour rester dans la prise de notes, version électronique, je confirme mon coup de foudre pour Evernote : je n’ai jamais rien utilisé d’aussi simple et pratique pour prendre des notes et les synchroniser sur toutes mes machines. C’est génial. Qu’ils me comptent dès à présent dans leurs clients payants.
(1): oui, j’écris aussi tout nu, ce qui en fera rêver ou trembler plus d’un(e) 😉
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