Si vous êtes sérieux à propos d’écrire sur un Palm, le clavier pliable vendu par Palmone est vraiment un must have !
Il transforme votre Palm en un ultra mini portable presque idéal.
Quels sont les avantages ?
Le premier, le plus évident : un vrai clavier qui remplace la zone grafitti ou le clavier virtuel du Palm. Si vous écrivez régulièrement plus de quelques mots, même si le stylet vous plaît, vous savez qu’il est sensiblement plus lent qu’un clavier.
Si l’organisation des touches du clavier virtuel permet de nous trouver en terrain connu (AZERTY ou QWERTY), elle n’est pas adaptée à l’écriture au stylet… C’est un peu comme si vous tapiez avec un seul doigt sur un clavier prévu pour dix doigts… Ou deux ou trois doigts, nous ne sommes pas forcément des dactylos 😉
Il y a d’autres solutions qui améliorent le clavier virtuel du Palm en réorganisant l’ordre des touches ou en élargissant la zone de saisie Grafiti, mais ce sont des solutions que je n’ai pas encore véritablement testées. La plus intéressante est sans doute Instant Text de Fitaly, mais il semble conçu avant tout pour des écrivains anglo-saxons.
Et puis, de toute façon, on reste avec un clavier virtuel.
Entre en scène le clavier externe. Il y a plusieurs marques et plusieurs modèles. J’ai choisi le clavier sans fil proposé par Palmone.
Quel intérêt, me direz-vous, de s’encombrer d’un clavier en plus du Palm ? Autant acheter un vrai pc ultra portable.
En dehors de toute question de prix (entre 100 et 700 pour un Palm + environ 75 pour le clavier, contre environ 2000-3000 pour un véritable ultra portable neuf…), il y a l’encombrement.
Plié, le clavier occupe à peine plus de volume que le PDA et si ça ne tient plus forcément dans une poche, ça tient dans deux 😉
Et il est vraiment léger en plus !
Autre avantage : la facilité et la rapidité de mise en oeuvre du couple Palm + clavier. Le Palm démarre instanément, vous dépliez le clavier en trois mouvements et il n’y a rien à brancher : vous posez tout simplement le Palm sur le reposoir et la liaison se fait par infrarouge via le petit bras mobile (il permet de placer le Palm verticalement ou horizontalement si vous utiulisez un T3) :
Aucun ordinateur n’est opérationnel aussi rapidement…
Autre gros avantage, le clavier existe en QWERTY ou en AZERTY. Merci Palm !
Question autonomie, la clavier est alimenté par sa propre pile. Il n’épuisera donc pas celle du PDA et cela lui donne une grosse autonomie, j’ai pas encore usé ma première pile, je peux pas vous dire.
Il dispose de touches de raccourcis qui permettent d’accéder à la plupart des applis courantes sans utiliser le stylet (je crois que vous pouvez configurer plusieurs touches supplémentaires, je n’ai pas encore essayé) :
* Contacts,
* Tâches,
* Mémo,
* Home,
* Chercher,
* HotSync, etc.
Je ne sais pas s’il fonctionne avec tous les programmes qui existent sur Palm. Pour info, en plus des applications livrées avec le Palm, je l’utilise sur :
* PEdit Pro,
* Shadow Plan,
* DayNotez,
* Doc2go
* SiEd
Passons au plus important à mon avis : le confort de frappe. Le clavier est confortable car les touches sont grandes et agréables au toucher (et elles n’ont pas une forme bizarroïde comme sur d’autres modèles), exactement comme celles que vous trouvez sur certains claviers d’ordinateurs portables.
La clavier est stable et ne glisse pas…
Pour un objet à peine encombrant, c’est une réussite sur toute la ligne.
Inconvénients:
Rien n’est parfait et ce clavier souffre de quelques défauts. Mais quoi, on parle bien ici d’un clavier qui tient dans la poche ?
Le plus gros défaut, c’est que la disposition des touches a été revue pour accomoder le clavier aux contraintes de sa taille réduite :
* Il n’y a que 4 rangées de touches au lieu de 5. Il n’y a donc pas la rangée des touches numériques. Avec les touches accentuées, elles sont placées au niveau de la première rangée de lettres. Les chiffres sont accessibles en pressant la touche Fn bleue,
* Les caractères spéciaux sont accessibles, c’est la seconde contrainte, en appuyant sur la deuxième touche FN, la verte. Deux touches Fn c’est un peu pénible à mon goût.
Une conséquence immédiate au niveau du confort, c’est que l’on se trouve à chercher les touches numériques.
Les premiers temps, en essayant de taper des chiffres ou des “é”, “à”, “è” mes doigts butaient contre le taquet où est posé le Palm.Ca ralentit un peu la vitesse de frappe.
Notez que ces inconvénients n’en sont pas si vous n’avez pas déjà l’habitude d’un clavier standard car vous ne serez pas gêné par les différences. Et même si vous avez l’habitude d’un autre clavier, c’est juste une question d’un peu de temps pour vous habituer à ces différences — mais j’aurai bien aimé une 5ème rangée de touches quand même 🙁
Le plus important à retenir c’est que la frappe est très agréable et que le clavier est très stable, il ne glisse pas ou ne bouge pas.
Il faut s’habituer à la barre espace coupée en deux presqu’au milieu, là où, comme moi, vous avez probablement l’habitude d’appuyer avec votre pouce :
🙁
Je ne lui ai pas trouvé d’autres défauts. Au final, ils paraissent minimes et ils sont largement compensés par le confort de travail inespéré et le faible encombrement de ce clavier qui rend le Palm encore plus apte aux longs travaux d’écriture.
Je l’adore !
EDIT (29/05/04) :
Ce n’est pas mon cas, mais si vous envisagez d’utiliser ce clavier pour taper des chiffres, par exemple dans Sheet2Go, vous risquez d’être déçu car il n’y a pas de touches dédiées. Vous devrez toujours utiliser une touche FN.
A l’usage, je ferais deux petits reproches à ce clavier.
- Avoir placé la touche Suppr. près des flèches directionnelles est une mauvaise idée 😉
- Les touches spéciales (suppr, flèches, backspace, etc.) devraient être indiquées par une texture différente, par exemple.