Un des trucs que j’apprécie dans OLSF — en dehors des sujets abordés — c’est que Cyril et moi puissions travailler ensemble sans pour autant ressentir le besoin de vivre ensemble.
Je m’explique : Cyril vient de m’envoyer un mail, c’est le premier depuis plusieurs semaines et je lui ai répondu en une phrase, même pas une phrase : un lien.
Est-ce un manque de communication entre nous ? Je ne pense pas. Pour moi, c’est juste une façon de bosser en accord avec nos rythmes respectifs. C’est comme ça qu’on fait sur olsf : pas de concertations interminables, pas de planification, pas de course à la primauté.
C’est bosser dans la même direction, sans pour autant s’obséder d’unanimité, sans harceler l’autre pour le convaincre de penser comme nous. Plutôt que de les vivre comme un problème, c’est accepter nos différences et, j’espère, en tirer profit. Car, aussi modeste soit-il, c’est aussi ce qui fait j’aime bien lire osezlasf : la certitude d’y lire des sujets, ou des façons de les traiter, différents de ce que moi j’aurais écrit.
D’ailleurs, j’avais dit à Cyril qu’un des objectifs, pour moi mais je sais qu’il était plus que d’accord, si olsf ne s’effondrait pas comme un soufflé après quelques semaines, était d’ouvrir les portes à d’autres personnes qui seraient intéressées de causer SF/fantasy/etc. ou encore causer écriture. Aujourd’hui, je le pense plus que jamais : cette façon de faire est tellement réjouissante et agréable que ce serait stupide de ne pas essayer de le faire avec plus de monde.
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