Petite balade sur les quais, cet après-midi. Il faisait très beau et très doux, c’est peut-être le dernier hiver avant la fin du monde mais c’était très agréable.
J’en ai profité pour m’installer sur une berge et lire quelques pages de La bête humaine, de Zola, sur le Kindle. Il y a bien 20 ans que je n’en avais pas ouvert un, je crois que j’aime toujours autant ça même si j’avais parfois le sentiment d’être noyé de détails dont je n’avais que faire (souvent, à tort).
On avait les pieds dans l’eau.
C’est en regardant les vagues s’écraser sur ce quai, au rythme des péniches et des bateaux-mouches qui passaient, que j’ai réalisé que j’avais des lacets différents à mes chaussures. Depuis trois mois, donc.
Il m’arrive parfois d’être distrait.
Je me suis alors souvenu de tout. De la façon dont le lacet avait cassé en rue, un jour, et dont je l’avais remplacé avec le seul que j’avais pu trouver. Puis la façon dont j’avais poursuivi ma journée comme si de rien n’était et oublié de changer de lacet, une fois rentré.
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