Pour répondre à une question d’un lecteur, voici quelques infos sur la façon dont je crée les en-têtes de mes notes, dans Notational Velocity (ou dans n’importe quel éditeur de texte) :
Comme le voyez, il y a un champ Titre, Auteur, Date (dans une version agréable à lire), mots-clés et Source. La seule chose que je fais, c’est remplir le contenu de Titre, d’Auteur et des mots-clés (sauf le premier, “idquelque chose”, qui est généré automatiquement selon la date et l’heure à la seconde près, pour être sûr qu’il soit unique). Jusqu’il y a peu, j’utilisai un autre script, qui me permettait de récupérer l’URL automatiquement, et de ne pas avoir à m’en occuper, mais il ne fonctionne qu’avec Safari.
Pour le reste, c’est TextExpander qui fait tout. Je tape un raccourci de quatre lettres, qui est remplacé par ceci au début de chaque note :
Title:
Author:
Date: samedi 26 mars 2011
Keywords: id_20110326132542,
Source:
Rien de bien révolutionnaire, comme vous le voyez. Surtout, comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, que tout cela est plus que lourdement inspiré des explications de AmberV, dans les forums de Scrivener. Mais je dois dire que le code id unique est bien utile pour créer des liens entre les notes, et pour retrouver facilement toutes les notes liées (il suffit de mentionner le lien de référence dans chaque note). Surtout avec Notational Velocity. Ici, je cherche toutes les notes qui font référence à un id particulier, celui qui renvoie à mes notes de lecture d’un roman de Vonnegut :
Comme vous le voyez, j’ai commencé à le lire le 27 janvier de cette année (la note de lecture (-N-) est à cette date, la fin de l’id m’indique même que j’ai du commencer la lecture aux alentours de 22h) et, selon toute vraisemblance, j’ai fini de le lire le 2 février, date à laquelle j’en parle pour la dernière fois dans mon journal (-J-). Bref, c’est à chacun de trouver la façon qui lui correspond.
Pour en revenir au modèle de note à proprement dit, dans TextExpander, il ressemble à ça :
(EDIT: voyez la suggestion de Pierre, dans le premier commentaire, elle est bien plus sympa que ma méthode).
Pas de panique, les “%quelque chose” sont des codes qui permettent de dire à TextExpander quoi faire (ajouter une tabulation, par exemple). Le reste c’est du texte tout simple. Les codes spéciaux sont accessibles via un menu tout bête :
En résumé, j’ai créé un raccourci qui crée automatiquement l’en-tête d’une nouvelle note et lui donne un identifcateur. J’aurais pu le faire dans TextMate, via son module Snippets qui est encore plus performant (un régal, entre autres choses parce qu’il permet encore plus simplement de déplacer le curseur d’un champ à un autre dans le modèle, donc de le remplir plus rapidement), mais l’avantage de passer par TextExpander c’est que le raccourci est accessible partout, pas seulement dans TextMate, y compris dans Notational Velocity 😉
J’aurais aussi pu le faire autrement, ou lui demander de créer le fichier en même temps. Mais ça colle bien avec ma façon actuelle de bosser sur Mac.
Notez enfin qu’il est possible de faire la même chose sans passer par TextExpander, en utilisant un script shell (et là, c’est gratuit). Ce sera juste un peu moins bien intégré. Si ça vous intéresse, on en reparlera à l’occasion, mais j’ai déjà expliqué comment faire sous Linux et là, je dois dire, ça marche du tonnerre.
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