In the mood for writing

Lorsque vous réalisez, un peu hébété et l’intérieur de la tête comme passé à la rape à fromage, que vous avez écouté 10 ou 15 fois de suite le même morceau — merci iTunes — sans vous en rendre compte, ça pourraît être le signe que vous étiez bien comme il faut, absent et totalement plongé dans le texte sur lequel vous travaillez.

Le truc, ce n’est pas tant d’écouter telle ou telle musique (écouter, ça distrait), que de trouver une musique qui vous donne envie d’écrire et vous isole.

Voyez ça comme une poétique invocation et une offrande à la muse inspiratrice, ou comme un pitoyable réflexe pavlovien (comme ce con de chien de ma voisine, qui se jette systématiquement sur ma jambe non-consentante dès que nos chemins se croisent dans l’ascenseur). Quelque chose, donc, qui déclenche le mode “écriture” du cerveau. Quelque chose qui vous isole et vous enveloppe, tel un astronaute téméraire mais pas suicidaire qui s’enferme soigneusement dans son scaphandre étanche avant de plonger dans le vide hostile de l’espace interplanétaire.

Ca marche aussi sans musique, cela dit. Comme n’importe quel réflexe pavlovien, tout cela ne repose sur rien que l’habitude et sur l’espoir… d’une récompense 😉

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