Voilà à quoi ressemblait mon bureau il y a à peu près deux mois :
Un Mac Pro et un écran 24”, dans un placard à peine plus large que l’écran. Notez aussi ce magnifique coussin rayé qui donnait un peu de moelleux à un tabouret qui, sans cela, marquait un peu trop fermement son hostilité à ma présence 8)
C’était un vrai placard, que j’ai vidé pour l’occasion, et dans lequel je pouvais m’enfermer. Pour ne rien vous cacher, c’était une expérience (et une allusion incroyablement subtile à mon état d’esprit du moment par rapport au boulot). Je voulais maximiser mon efficacité en limitant les sources de distractions et les nuisances sonores (bruits des travaux dans la rue et des des travaux chez les voisins).
Calme ? Sans aucun doute. Et “zen” aussi: le texte et moi, dans un face à face silencieux. J’ai réellement vu une différence, j’étais moins distrait, je travaillais plus et… mieux, enfin je crois. En tous cas, j’y ai rédigé un bouquin, et bossé sur le dernier Compétence Mac.
Confortable ? Mmmm — vous pouvez voir les tuyaux du chauffage dans le fond — c’était un peu trop chaud (et sec). C’était aussi un peu trop étroit (1).
Bref, je n’ai pas tenu. Mais je n’ai pas complètement laissé tomber l’idée.
Un espace pas trop confortable et isolé, mais pas trop étroit et avec une température raisonnable, ça aide à se plonger dans le travail, ça aide à ne pas trop surfer pour le plaisir : un tabouret aussi inconfortable, ça fait trop mal au cul pour perdre du temps sur des conneries. Un jour, quand on changera d’appartement — le jour où je compterai mes heures supp. ou le jour où je jouerai au loto, ce qui reviendra au même je crois — j’aurai un vrai bureau, et mon siège sera un simple tabouret. Avec un coussin à rayures 😉
Pour l’instant je suis revenu sur mon bureau traditionnel. Rien de luxueux: une planche, mais plus large, plus épaisse, et plus belle. Et, avec la lumière du jour et l’air frais, j’ai retrouvé les bruits de la rue et des travaux chez les voisins 😉
(1): faut savoir que je suis à la fois claustrophobe et agoraphobe, ce qui n’aide pas. Par exemple, le seul moment où je me sens à l’aise dans un assensceur c’est quand les portes sont à moitié ouvertes, ou fermées 8)
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