Y en a qui picolent. Y en qui se piquent. Y en a qui font du jogging ou de la boxe (j’aimais bien ça, avant: l’adversaire vous rend les coups). Y en a qui jouent aux jeux vidéo. Y en a qui font ce qu’ils veulent. Yen a même qui vont se coucher. Moi, j’écoute de la musique.
Mais quand j’ai le blues, pas un petit coup de déprime, un blues qui rend tout indifférent, même la musique ne me touche plus. Je ne suis plus qu’un bloc inerte. Alors, je bricole un ordinateur.
J’en (démonte et re)monte un du premier au dernier écrou — c’est d’ailleurs intéressant de voir la miniaturisation des outils qui suit celle des ordinateurs. Puis, je réinstalle l’OS et le configure aux petits oignons. Au fur et à mesure, je me surprends à siffloter et à sourire. Quand tout est ok, j’ai retrouvé un état normal (autant que je puisse l’être).
C’est très bête, c’est totalement inutile, mais c’est ça l’astuce: c’est bête, ça (me) vide la tête. La musique peut alors reconquérir le terrain perdu et me redonner une âme.
L’Asus et Ubuntu viennent d’ailleurs de laisser la place à Woody Guthrie. Ce ne serait pas mal de le faire suivre par Dylan 🙂