La France, je veux dire Paris, fête les soixantes ans de sa libération. Hier grosse fiesta entre deux averses, avec des officiels et les citoyens…
Il y a bien longtemps que je n’avais plus entendu ce mot, citoyen, mais là n’est pas la question. Encore que…
On fête quoi ? Je veux dire, OK nous sommes d’accord pour nous réjouir de la libération de Paris il y a… oh lala bien longtemps avant ma naissance.
Merci à tous et toutes et respect bien mérité (faudrait d’ailleur songer à faire autre chose que décorer et respecter les anciens avec des trémolos dans la voix, par exemple en leur donnent une pension d’ancien combattant digne de ce nom).
Mais pourquoi on ne propose de célébrer que des évènements passés ? Pourquoi le Gouvernement et les Elus ne trouvent de quoi pavaner et ronronner que le regard tourné en arrière ?
N’y a-t-il rien dont ils pourraient se montrer fier ou légitiment penser que nous serions heureux de les remercier ? Seuls les actes de leurs aînés ? Pas de nouvelles conquêtes au nom de la liberté, des droits de l’homme ou de la justice depuis 60 ans ? …
Bah, on va dire que je suis mauvaise langue.
De toute façon je ne suis même pas français, alors je me tais et je vais danser (ou me faire tondre) comme les autres.
Rouge ou bleue ma robe ? Je me demande…