En participant aux commentaires de ce billet, je suis retombé sur un billet datant de 2005, à l’époque où le site s’appelait encore “palmbavardages” (n’essayez pas de le visiter aujourd’hui : il a été repris par un site poubelle), dans lequel je parle de technologie et de la stupidité. Je l’ai relu avec intérêt (et avec le sourire), peut-être que c’est l’occasion de vous le présenter à nouveau (avec les fautes, et tout) :
Un outil peut-il être stupide ? Pouvons-nous lui accorder cette qualité tellement humaine ?
(…)
Hors de notre main, un outil n’est rien — c’est ce que nous en faisons qui lui donne un but, nous lui donnons l’élan nécessaire pour s’arracher à l’insignifiance, c’est nous qui luttons contre son inertie. Un marteau rangé dans un tiroir n’est que lourd, un stylo dans la poche du veston n’est qu’un réservoir, tous les deux sont inutiles et ils sont à peu près totalement incompréhensibles pour quelqu’un qui n’en aurait jamais vu. Mais pour peu qu’on les prenne en main et qu’on sache les utiliser, on sait alors que c’est vachement malin d’avoir mis la masse du marteau au bout du manche, ou que c’est futé l’encre du stylo qui s’écoule doucement par la plume, comme par magie. Ils sont tellement bien conçus qu’on se demande comment on faisait avant, et on envisage plus de s’en passer. Il existe aussi des objets trop complexes pour la plupart d’entre-nous. Une centrale atomique, je ne saurais rien en faire, mais cela ne la rend pas stupide.
Moi : La technologie est stupide ?
Avec plaisir disais-je, sauf que je l’avais complètement oublié et qu’il fait double emploi avec un autre billet sur exactement le même sujet (et d’autres déjà parus), que je traîne derrière moi depuis plusieurs semaines sans parvenir à me décider de le plublier…
Faut croire que je suis comme un vieux disque, rayé.
