Ne pas signer ce qu’on écrit

Les membres du comité de rédaction sont élus chaque semaine par les actionnaires, la profession de chacun est mentionnée et le journal se décrit comme ouvert à tous les membres de la classe ouvrière désireux d’apporter leur contribution. L’unique condition est le respect de la ligne éditoriale. Il ne s’agit pas de faire du journal un bric-à-brac où chacun développerait ses opinions personnelles ; d’ailleurs, les articles ne sont pas signés car ils sont considérés comme le fuit (sic) d’une pensée collective.

À propos de L’Atelier, un ancien journal socialiste collaboratif (1840-1850), dont j’ai appris l’existence en lisant cet article : Le passé de l’avenir socialiste, sur Médiapart — ne me dites pas que vous n’êtes pas abonné ?

Cela m’a rappelé une discussion que nous avions avec @neiljomunsi, il n’y a a pas si longtemps, où on essayait d’imaginer un Web (et quelques autres choses) sans nom d’auteur sous chaque article — et comment on se heurterait (edit: entre autres choses) au besoin de reconnaissance qui est le nôtre.

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