C’est très bien de proposer des ebooks gratuits, très bien même. Mais ce ne serait pas plus mal de penser à mettre un titre sur la couverture plutôt que la tronche de l’auteur ou qu’une illustration à la con :
Trois ebooks de Camus et deux de Homère (l’autre, pas le Simpson). Mais pas de titre, même pas le nom de l’auteur. Super.
Vous me direz que “c’est pas sympa de critiquer le travail des bénévoles” que “j’ai qu’à le faire moi-même“.
C’est juste.
Si je n’ai pas le droit de proposer une version électronique des textes de Camus — j’habite en France, je ne veux pas finir à la Bastille, dans la même cellule que le marquis de Sade dont on m’a dit qu’il avait des moeurs bizarres : il n’aimerait pas le thé. Si je ne suis pas un graphiste de talent, comme l’est @urbanbike. J’ai quand même le droit de passer quelques minutes pour faire cinq couvertures et les proposer à qui ça intéresse :
Même parmi les éditeurs numériques, on en trouve encore qui continuent à bosser la couverture, quand ils la bossent, comme on le faisait pour le papier. C’est absurde : la couverture ne joue plus vraiment le même rôle que dans les rayons ou sur les présentoirs, et sa taille d’affichage est souvent minuscule (pas forcément en couleur, non plus).
Numérique — parce que je n’ai aucun des points de repère traditionnels : taille, épaisseur, hauteur du volume, voire même sa couleur, sa place dans les rayonnages, etc. — la couverture doit avant tout (me) dire ce que contient le livre, et qui est son auteur.
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