Quand on change d’ordinateur (ou qu’on réinstalle le système), il faut aussi réinstaller toutes les applications, une à la fois. Autant dire que c’est une plaie, c’est pour ça que je préfère les mises à jour aux installations propres.
Une plaie, sauf sous Ubuntu.
La logithèque Ubuntu. Si ça vous fait vaguement penser au Mac App Store, on se souviendra que ça existe depuis quelque temps déjà.
Sauf, depuis quelques mois, sous le Mac App Store :
Mais le Mac App Store (qui ne contient de toute façon pas toutes les applications) est encore loin de la simplicité et de la rapidité d’installation sous Ubuntu si l’on “ose” passer par la ligne de commande — Ne fuyez pas ! C’est pas si moche que ça.
En effet, il me suffit de taper une commande dans le Terminal, suivie du nom de toutes les applications que je veux installer pour que Ubuntu se charge seule, comme une grande fille :
- De télécharger toutes les applications
- De les installer
- De tout configurer
- Et, bien entendu, de s’assurer que tout est à jour et fonctionnel.
Quelle commande ?
sudo apt-get install
Suivi du nom des applications, par exemple :
sudo apt-get install gimp chrome-browser
Pour installer Gimp et le navigateur Web Chromium. Voici par exemple ce que je pourrais installer sur un poste neuf afin de me retrouver avec un environnement 100% adapté à mes besoins :
sudo apt-get install markdown lyx autokey-gtk pandoc thunderbird thunderbird-globalmenu imagemagick xclip vlc gedit-plugins xchat mirage scribus-ng rhythmbox inkscape grsync compizconfig-settings-manager gimp dconf-tools p7zip gpointing-device-settings python-setuptools curl mercurial tortoisehg-nautilus
Ok, les noms sont à peu près imbuvables, mais vu qu’on utilise les applications sans devoir les appeler par leur petit nom ce n’est pas si monstrueux que ça, et ce n’est même pas nécessaire de les retenir : il suffit de les noter dans un fichier texte et de faire un copier-coller.
Et pendant que l’ordinateur fait le sale boulot à ma place — qui diable a décrété qu’il fallait rester le cul vissé devant son ordinateur pour :
- Télécharger chaque DMG
- L’ouvrir
- Glisser l’application dans le dossier Applications.
- Ou double cliquer sur l’installateur
- Répondre aux questions toujours connes — Voulez-vous installer Machin ? Oui. Vous êtes sûr, parce que c’est téléchargé du Web ? Oui! Acceptez-vous le contrat ? OUI! Vous êtes prêt ? OUI!!! Etc.
- Valider le premier démarrage
- Accepter la licence
- Quand il y en a, taper un numéro de série.
- Subir une mise à jour, juste après l’installation. Hein, Word ?
C’est bien plus logique de laisser la machine s’en charger à ma place, on paye bien assez cher pour qu’elle se farcisse les merdes à notre place. Pendant ce temps, je continue à travailler ou m’amuser sur l’ordi, je me prépare un thé ou je vais me balader.

Bien entendu, tout n’est pas rose sous GNU/Linux. Parce que j’ai beau disposer d’un excellent installateur, lorsque je tape :
sudo apt-get install NotationalVelocity TextMate Scrivener
Il me renvoie systématiquement un message d’erreur 😉
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