Dans moins d’une semaine, Sandra et moi serons en vacances. Et dans 15 jours, nous serons en vacances loin de tout, sans Internet, sans réseau mobile et même sans téléphone tout court. Sans rien. Comme dans la préhistoire, il y a 10 ou 15 ans de ça.
Donc, nous n’aurons pas de messages, pas de Web, pas de blog, pas de RSS et pas d’emails qui viendront nous titiller chaque jour. Même si nous le voulions, ce n’est pas possible.
Il y a encore un an de ça, ça m’aurait semblé de la folie : je ne peux pas me permettre de rater ceci ou cela, je dois suivre l’actualité, je dois rester dispo pour le boulot, etc. Foutaises. Je ne dois rien, ce ne sont que des habitudes.
Le monde ne s’arrêtera pas de tourner parce que je m’arrête de courir. Mon courrier attendra sagement pour être lu que je rentre à Paris. Pour le boulot : les projets sont lancés (mes vacances placées dans un creux), il ne devrait pas y avoir de mauvaises surprises et mon courrier pro sera relevé par quelqu’un en mon absence.
Et pour le reste, le Web et sa vie trépidente ? Ce qui mérite qu’on s’y intéresse vraiment supportera bien que je le fasse avec un peu de retard. Tout le reste — les pseudo-scoops, la course à la primeur, les (r)évolutions qui n’en sont pas, les articles qui ne sont que des copiés-collés les uns des autres ou de communiqués de presse, cette course navrante à celui qui a la plus grosse b…ouche — pourquoi regretter l’avoir manqué durant quelques jours ?

J’ai déjà préparé une pile de bouquins, de la musique et de quoi écrire 😉
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