De l’importance des notes

Tenir des notes de tout ce que l’on fait, c’est une bonne façon de se rendre compte de tout ce que l’on ne fait pas :

Noterseslectures

Notational Velocity facilite vraiment la recherche et la prise de notes rapides. Et que vois-je en recherchant la liste de mes lectures de SF (“@sf” dans mon système de classement) ? Que je n’ai pas noté une seule de mes lectures depuis le 27 février, jusqu’à ce soir. Ça, c’est mal.

  1. Parce que je n’ai rien noté : j’ai donc à peu près tout oublié. Aussi bien des histoires lues, des passages que je jugeais intéressants, que des idées ou des questions qu’elles ont pu éveiller en moi. Tout ce que j’aurais pu en tirer est donc à peu près perdu. C’est pas malin.
  2. Parce que je n’ai rien noté, bis : donc je n’ai pas fait ce que je suis censé faire.
  3. (edit: ce paragraphe avait sauté) Je perds cette possibilité incroyable de pouvoir retrouver avec précision la date à laquelle j’ai lu tel ou tel texte, et dans quel ordre je les ai lus. Je perds la possibilité de découvrir un fil rouge dans mes lectures ou, tout simplement, de voir l’impact que mes lectures ont sur ma propre production.

Avec un outil aussi pratique que Notational Velocity, le seul à blâmer c’est moi (et ma paresse) : à part une liaison directe entre ma cervelle et le Mac, peut-on imaginer plus simple et rapide que de taper quelques mots dans une fenêtre ouverte en permanence sur mon Mac, sans jamais avoir besoin d’enregistrer ni de rien faire du tout ?

Pffff, vraiment… Allez, je m’y colle ce WE, histoire de récupérer un peu le retard — parce que j’en ai lu quelques-uns des textes de SF en presque trois mois 🙂