Lente procession de nabots pénitents qui, dos voûtés, têtes baissées, avec pour seul horizon le gris du trottoir et les façades aveugles des immeubles, d’un pas morne se rendent à leur châtiment quotidien — des enfants qui vont à l’école.

Ce qu’il sont l’air tristes, et éteints ces enfants que je regarde aller à l’école. C’est déprimant.