Croiser un chat noir en passant sous une échelle un vendredi 13, ou bien trouver un trèfle à quatre feuilles?

J’aime bien mon boulot. Je veux dire — ça me botte, j’adore ça, j’ai (presque) toujours envie de m’y mettre — que c’est à peine un “travail” tant j’aime ça. Mais parfois je me demande si c’est une chance ou une malédiction? J’étais sensé faire le pont — ne pas bosser quoi. Vous savez, demain c’est le 1er mai, la fête du travail et tout le tralala — ça aurait été sympa. Pourtant je bosse et, en plus, je vais bosser tard.

Dur, car j’aurais pu en profiter pour finir “Vue en coupe d’une ville malade“, que j’ai commencé la nuit passée — tant pis, je le finirai cette nuit ou… la prochaine.

***

Et cela m’amène à la question capitale qui motive ce billet : notre chat, Wallstreet, qui est couché sur mon bureau, juste sous la lampe, et qui ronronne comme une mécanique légèrement déréglée, est tacheté comme une vache, mais une vache en miniature sans les cornes et sans pi (et qui ferait miaouuuuh au lieu de faire Meuuuh) — en le regardant me regarder, avec ses yeux verts mi-clos qui semblent voir à travers moi (c’est remarquable comme ce chat devient indifférent à tout une fois qu’il a eu à manger), je me demande si un chat blanc et noir, c’est “de la chance” et “pas de chance” à la fois ? Est-ce que ça s’annule ? Est-ce proportionnel à la surface de blanc et de noir? est-ce que certaines partie du corps sont plus “lourdes” que d’autres dans le calcul ? Les oreilles, la queue, le ventre ?

Et que dit mon horoscope du jour d’ailleurs?

😉

3 comments » Write a comment