Google en Chine, et moi et moi

J’ai entendu ça sur RFI il y a un instant : Google offrirait à nos amis Chinois une version censurée de ses services (selon des critères définis par l’admirable gouvernement Chinois). L’argument de Google pour « excuser » cet accord, c’est « qu’il vaut mieux “filtrer” que de ne pas être accessible du tout » (je cite de mémoire ce que j’ai entendu à la radio). Et parce que ça rapporte plus peut-être ? Pour une fois, Google ne fait que suivre un mouvement initié par d’autres.

Laisser des entreprises privées décider des connaissances qui peuvent être accessibles,ou non, et selon quels critères n’est pas une bonne idée. Avec un sursis, peut-être, nous sommes tous citoyens d’un gouvernement « à la chinoise  ».

Accessoirement, ce choix de plusieurs grosses entreprises de s’accomoder du viol constant des droits de l’hommes par les autorités chinoises, pour pouvoir s’implanter sur ce marché, souligne avec une cruelle ironie l’absence totale de lien entre notre société (en gros la démocratie) et l’économie libérale qui aime pourtant tellement parler de respects des droits quand il s’agit de les défendre… contre nous.

Folie furieuse. A quand notre marchandisation ? Je n’aime pas ce web, pardon, ce centre commercial planétaire que veulent nous imposer ces gens là. Peut-être il est temps de leur dire d’aller se faire f*utre ? Il est encore temps ?

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