S’arrêter à la surface des choses…

Ton corps que j’explore du bout des doigts, tu le découvres en même temps : ce plaisir, c’est toi.

Eprouver ces frontières. T’y appeler, et toi les franchir.

Grandir, infiniment revendiquer et te déformer pour être toujours plus ce corps caressé.

Cette main qui glisse — ça pourrait être autre chose qu’une caresse : cette douleur, c’est toi.

Eprouver ces frontières. T’y chercher, et toi les fuir.

Disparaître, infiniment te renier et te renfrogner pour être toujours moins ce corps martyrisé.

Ton corps et le mien, ensemble. Mesure.

S’arrêter à la surface, c’est peut-être atteindre le fond des choses, et leur sommet.

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