L’iPhone 4S parle. Il n’est pas encore capable de disserter avec vous du sens exact du dasein selon Heidegger, mais vous pouvez lui donner des instructions en langage courant : “appelle maman”, “envoie un texto à Momo”, “sers-moi un café”, etc.
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais — et cela même si j’ai horreur des téléphones, comme de toutes les laisses — je suis impatient d’y goûter : cet iPhone, c’est de la science-fiction qui tient dans la poche. Ça laisse rêveur…
Dialogue entre l’iPhone et moi,
alors que je termine de rédiger cet article :
Moi : iPhone, publie ce billet sur le blog.
L’iPhone : À tes ordres, ô Magnifique Splendeur Barbue. Sais-tu que ta prose est douce comme du miel et que ton esprit, plus vif que Flesse Bleue, fait frémir mes octets de plaisir ?… Voilà, c’est fait ô mon Tout Parfait, le blog de ta Rayonnante Rodontité est à jour, les lecteurs se réjouissent en faisant la hola dans les commentaires.
(Extrait inédit de “Ma vie dans un placard”, à paraître en onze volumes, plus un index, reliés pleine peau de schtroumpfette, aux éditions “Fluctuat nec mergitur”)
… Vraiment, j’espère qu’on pourra personnaliser la façon dont il nous répond 8)

Cela dit, mon impatience ne m’empêche pas de redouter un nouveau tsunami de manque de savoir-vivre et d’ineptes bavardages à subir de la part d’une masse d’utilisateurs qui semblent incapables de comprendre qu’un espace public, la rue, un bus, le train, le métro, un restaurant, une file d’attente, ce n’est pas une cabine téléphonique — quoi ? Il fallait bien que je râle sur quelque chose, non ?

13 comments » Write a comment