Day One 2, je t’attends

C’est peu dire que j’attends avec impatience la sortie, annoncée pour le 4 février, de la nouvelle version de Day One. Réécrite de fond en comble, je retiens avant tout qu’elle apporte deux choses que je demande depuis longtemps : pouvoir insérer facilement (aka, sans avoir besoin de bidouiller) plusieurs photos dans une entrée et la possibilité de tenir plusieurs journaux en parallèle.

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Avec près de 2500 entrées accumulées sur 4 ou 5 ans d’écriture, Day One a largement fait ses preuves en ce qui me concerne — les seuls soucis que j’ai rencontrés étant tous liés à iCloud, mais c’est Apple qui est à blâmer.

Day One ne remplace pas mon carnet de notes et le crayon, il n’a jamais été question de ça. Les deux cohabitent et vont continuer à le faire. Mais à présent que Day One va permettre de stocker plusieurs photos dans une seule entrée, je vais aussi pouvoir lui confier l’archivage (en photos, dans un nouvau journal) de mon bloc-notes papier, sans la moindre hésitation. C’est parfait.

Ce qui rend Day One aussi génial à mes yeux, c’est son excellente intégration entre OSX et iOS, asser de l’un à l’autre n’est jamais un souci. Même si l’évolution de iOS et de OSX ne m’enchante pas forcément, ils restent ce qui se fait de mieux à mon goût et, surtout, c’est sur iOS et OS X que je trouve les apps que je veux utiliser.

Pour ce qui est de l’écriture, en plus de Day One, c’est dans Ulysses que ça se passe, ainsi que dans Notes et dans quelques dictionnaires.

Et c’est aussi ce qui fait de l’iPad, et de très loin, la meilleure machine à écrire que je connaisse. Ce n’est plus un scoop — j’en ai déjà parlé et je le pressentais dès l’annonce de l’iPad — mais c’est quelque chose qui s’est confirmé depuis et qui continue de se confirmer jour après jour :

Il nous fera (ré)inventer nos usages et nos outils. Créer de nouvelles applications — nouvelles, pas « bricolées » pour tenir sur son écran — pour répondre à des besoins qui restent à découvrir. Il nous fera repenser la manière dont on les utilise — une souris, pour quoi faire alors que l’écran tout entier réagit aux caresses de l’utilisateur ? Des fichiers, des dossiers ? Dites leur adieu et accueillez chaleureusement les applications, dans lesquelles ont fera ce qu’on a à faire sans se poser de question pour savoir où enregistrer et comment sauvegarder
(…)
Ce que l’iPad nous offre, c’est l’opportunité de tout reprendre à zéro. Réfléchir, réinventer, redessiner une informatique (et une presse, et des livres, et le métier d’éditeur, aussi) qui n’aurait plus rien de technologique en fait. Une informatique aussi rudimentaire et aussi géniale et aussi efficace qu’un crayon et qu’un bout de papier. Connecté à Internet.
(moi en 2010, à l’annonce du 1er iPad)

Day One et Ulysses, sont deux de ces applications qui ont réinventé notre façon, ou du moins ma façon, d’écrire.

Réinventer, cela n’implique pas de renier ce qui existe et ce qui est fonctionnel — papier et crayon ou encore l’ordinateur et le clavier classique : l’ordinateur me sert à tout ce qui n’est pas écriture (ou lecture). Et l’iPad lui-même se révèle encore plus génial, comme machine à écrire, quand il est couplé au clavier Bluetooth Apple : un écran et un vrai clavier indépendant, rien de tel pour écrire confortablement et sans distractions, en ce qui me concerne.

En fait, et c’est peut-être ça la meilleure preuve, avec ou sans clavier externe cette machine à écrire est tellement satisfaisante que je n’ai plus vraiment éprouvé le besoin de chercher mieux — ailleurs ou plus récent.

Tout ce que je continue de surveiller du coin de l’oeil, ce sont les applications qui tournent dessus et, croyez-moi, je ne vais pas attendre la parution des tests des experts en “écriturologieipadienne” pour savoir si ça vaut la peine d’acheter cette nouvelle version de Day One, aussi bien pour OS X que pour iOS.

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