The Constant Gardener, 5.76$ en Kindle sur Amazon. Sa traduction française, La constance du jardinier, en Kindle sur Amazon toujours : 11,42$. Deux fois plus cher, donc.
Désolé, les éditions du Seuil — autant je souhaite vraiment lire plus souvent en français, y compris des traductions — mais, là, je vais passer mon tour.
Faut bien payer le traducteur ? Bien sûr. Mais faudrait aussi que je puisse me payer le livre, pour commencer.
J’aimerais beaucoup, tel un Jésus du porte-monnaie, pouvoir multiplier les billets de banque comme l’autre Jésus, dit-on, de son temps multipliait les petits pains (et les sermons), mais ces messieurs-dames de la Banque de France l’auraient sans doute mauvaise de me voir jouer de la photocopieuse. Même au nom — noble entre tous — de l’accès à la Culture.
Ce sera donc dans l’original, plutôt que dans sa traduction, que je lirai mon premier roman de John Le Carré. Mais ce sera quand même sur le Kindle.